Adopté en 2010 en conséquence des mauvais traitements qu’il reçut alors qu’il était exploité dans la vitrine d’une parfumerie, le Nounours Nocibé pourtant choyé par sa famille d’accueil à connu une vie aventureuse – nous nous rappellerons notamment du terrrrrrrrrrrrrible accident d’automobile qui faillit lui coûter la vie pendant l'automne 2011. Il a été retrouvé gisant le mercredi 19 septembre 2012 sur le sol de la cuisine, vraisemblablement victime d’une rupture des tissus pelucheux suite à une altercation avec la chienne de la maison.

Cliquez pour agrandir (enfin si vous voulez !)

P.-S. Oui oui, les deux images sont de moi. Comment je me la pète !

Lors d’une séance d’autobondage Noëlla l’araignée n’a pu se libérer de sa toile et s'est retrouvée étranglée dans les fils ; à leur arrivée les secours ont réussi à la détacher mais n’ont hélas rien pu faire pour la ramener en vie.

Toutes nos condoléances à la famille et aux ami(e)s.

P.-S. Image originelle chipée ici parce que je ne sais pas faire des trucs en macro avec mon appareil photo.

J’ai retrouvé collée sous le canapé

Une graine de tournesol que tu mangeais

Je me souviens que ça m’agaçait

Et aujourd’hui j’en ai pleuré.

A Valérie...

T’inquiète, ma belle, t’inquiète. Bien sûr, tu reprends le flambeau de deux grandes dames de la gent canine. Bien sûr avant toi il y eut jadis Carmen, l’intello zonarde, compagne des quatre cents coups, capable de se sortir avec philosophie de toutes les situations ; bien sûr il y eut Sigale, l'élégante, la cantatrice acrobate, reine de la cascade et du belcanto. Bien sûr…

Dans huit jours, le 17, tu arrives ma Belette. Quelques mois à peine, déjà un peu éclopée de la vie, on va en avoir des choses à se raconter, toutes les deux, des galipettes à faire, des chemins à découvrir. Main dans la patte. Je t’aiderai. Je t’aiderai à avoir confiance, je te jure que tu peux. Tu m’aideras ? Je suis sûre que oui…

« Vous me prenez le chou avec vos navets », glisse la carotte. « T’as vu ton fond de thym ? », réplique le laurier. « C’est le bouquet, vous vous débrouillez comme des patates ! », hoquette l’oignon.

« En tout cas ce n’est pas comme ça que ma soupe sera populaire », grommelle la cuisinière.

(Dessin chipé ici... je demande pardon.)