Je vous l’avais promise à l’item précédent, je vous l’avais mise, je vous l’enlève. Oh pas complètement hein, les aficionadas-z-et-dos pourront toujours aller la voir sur Youtube ou la chercher sur le site de l’Arène Théâtre mais moi non, je l’enlève, ça ne correspond plus à rien, ce n’est pas raccord, c’est violent, c’est toc.

Elle ? Elle c’est une vidéo, elle c’est « Etre ou le Roseau », un truc que j’avais fomenté en d’autres temps, des temps plus âpres dans mes chairs, des temps où je croyais que crier était une solution, de ceux où je pensais qu’il fallait montrer pour démontrer, que les choses étaient ce à quoi on veut les faire ressembler, que dire merde suffisait à rendre subversive. Un truc du temps qui ne survit pas au temps.

Alors bien sûr, il y a la « véracité historique » de ma propre existence, il y a le fait que ces choses-là, ou plutôt que cette approche de ces choses-là, ont fait référence, un jour, à quelque chose… quelque chose qui n’est plus.

Shakespeare ne m’en voudra pas. Il est punk, et n’a pas besoin de moi pour ça.

Non, rien. Juste pour vous dire, effervescents lecteurs, qu'un nouvel opus des Correspondances vient d'être publié dans la rubrique-idoine. Ce serait dommage que vous loupiez ça.

Voilà, j'ai fait ce qu'il ne fallait pas, j'ai retrouvé Carmen dans mon fouillis. Carmen était ma chienne -- elle le sera toujours. Elle, bien sûr, elle aurait préféré faire du cinéma alors... Alors ? Alors c'était en 1990 et l'hiver finissait, c'était en 1990 et la vie n'avait pas commencé.