Ils arrivent en grappes, hordes barbares, assaillent et pillent. Les mâles consultent la carte, l’œil conquérant, parlent de kilomètres et de sauvages rebelles qui les ont dépassés en roulant à 131 ; les femelles emmitouflées se pressent dans la boutique, suivies par des ribambelles de pyjamas (« gardez bien les chaussettes sinon vous allez prendre froid »).
Ils ont sommeil, ils luttent, ils ne respectent pas la nuit, l’inondent de bruits et de lumières.