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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 19:04


L'échalas sur l'échalote
a pleuré sur les pleurotes
Et Queneau pour ses quenottes
n'a grillé que des griottes.

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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 15:39


Vous vous souvenez de Zoupinotte, l'escagotte du montant de la potte ? Eh bien la pauvre a glissotte et s'est cassée la margoulotte.

Zoupinotte

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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 14:54


En fait c'est la douleur de l'impuissance qui est intolérable. Ce moment où l'on n'a plus aucun pouvoir décisionnaire quant à sa propre existence, ce parfois éternel instant où tout bascule, où le flot nous malmène, où le cours de notre propre vie s'exonère de nous-mêmes pour percuter de plein fouet les fantasmes d'un monde dans lequel on nous dénie désormais la moindre place, le corps déchiqueté sur les pieux acérés de rêves décapités.

Cette douleur est immense, lancinante, immarcescible. C'est le moment où l'on sait que plus rien ne sera comme avant ; que la plaie béante de la frayeur, de l'incrédulité, ne se refermera jamais.

Elle était là ce matin encore -- ce matin comme tous les autres. Elle était là ce matin comme lorsque les issues s'obstruèrent, lorsque la force de l'avanie pris le pas sur la fébrilité de mon amour. Elle était là ce matin et je l'ai cherchée en vain, en vain comme je le fais depuis quatre cents matins.

Alors oui, j'étais cette zébrelle, ivre d'une folle cavalcade stoppée nette le jour où la porte s'est refermée. Cette zébrelle au bord du gouffre tirée à bout portant un jour où à son bras elle s'envolait.

Un jour où elle ne fut plus que condamnée au coeur ratatiné.

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 19:39


 




Non non, ce n'est pas inintéressant, bien au contraire. C'est une belle allégorie sur la solitude et le droit à disposer de soi-même.


J'ai pleuré d'empathie pour ce zèbre. Parce que même si je suis folle, je sais ce qu'il peut se passer dans sa tête. Je sais la terreur et l'incompréhension. Je sais ce qu'il advient de son âme lorsque l'on ne maîtrise plus rien de sa vie.


Alors oui, nous sommes tous des zèbres américains.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 20:56
 

Avec un grand thé

Une grande hache

Un nœud très aigu

Un petit tas à l’accent… circonspect

Un autre grand thé (s’il vous plaît)

Un petit air

Et un grand… euh…

 


Vent rose


... avec un grand souffle qui fit de cet automne-là le dernier de sa vie.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 10:46


En ce moment je me demande pourquoi le miroir est si prompt à nous refléter la gauche à droite et la droite à gauche alors qu'il nous laisse bien sagement le bas en bas et le haut en haut.

En ce moment je me demande pourquoi il fait nuit tous les jours alors qu'il ne fait jamais jour la nuit.

En ce moment je me demande si je vais dormir ce soir seule encore.

En ce moment je me demande si je n'ai pas la réponse qu'à la troisième question.

En ce moment je pleure un peu parce que je crois que je suis folle.

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 11:19


Fatiguée plus que perdue, révoltée plus qu'en colère, triste plus qu'amère : en écriture comme en amour il faut que les mains aient la parole pour que les mots soient des caresses. J'ai peut-être effectivement serré trop longtemps les poings dans les poches pour désormais pouvoir toucher du doigt les évidences d'une vie.


Le chat dort sur mes genoux, la lumière est douce et la voix de Marie-Paule.Belle transperce la nuit. Je t'écris comme on écrit à une amie, l'esprit ouvert, le coeur en miettes et l'âme en paix.


Puissent les mille premiers bisous ne jamais oublier le dernier.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 15:33

"... et dites à môôôôôôôssieur Spinoza d'aller faire un bisou au lave-vaisselle, j'ai les mains dans le Paic citron."

Nicole G., pompiste.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 14:21


Zoupinotte
, la petite escargotte qui habite sur le montant de la potte, a bougé de trois centimottes. Quelle coquine !


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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 11:21


L'hypermarché en travaux résonne encore de toutes les apocalypses et les martèlements engloutissent Vivaldi. Personne n'a jugé bon de couper le haut-parleur, les poireaux s'étiolent de bruit et de fureur, le monde tremble et le commerce entre pour de bon dans son futur.

L'homme a pris les cinq suivantes. Cinq caissières arrachées au tapis roulant, cinq nouvelles à qui il va apprendre à chérir la machine qui les mettra au chômage. L'arrivée des caisses automatiques sonne le glas des archaïsmes, une seule salariée pourra désormais avoir le rendement de toutes, les autres pourront du reste de leur vie faire ce qu'elles veulent où elles le veulent, la liberté est une chose merveilleuse.

Le pot de moutarde sautille dans la main du démonstrateur survolté. La machine accepte le bocal dans tous les sens, le lecteur optique est infaillible, traque le code à barres jusque entre les grains de sénevé -- emmerveillez-vous mesdames.

Martine n'est plus là. Le regard assassiné elle sait déjà que demain elle se lèvera tard et n'aura plus que faire des bruits de la vie.

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  • Nicole Garreau
  • Fille éperdue.
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